Mise en ligne le 9 janvier 2017
“Dans cette société individualiste, où l’égoïsme est de rigueur, est-il simple de s’ouvrir au monde? A quel moment devenons nous arrêter de porter nos yeux sur nous même? Comment découvrir autrui lorsque la différence et la découverte nous effraient? Somme nous réellement conscients que le regard et le qu’en dira t-on des autres nous empêchent d’être ?
Ainsi pour répondre à ces questions, je me dois de vous présenter mon amie Caroline. Elle a 15 ans et est dite « handicapée ». Il faut reconnaître que ce terme est laid, il y a comme quelque chose de péjoratif, de gênant dedans. Ainsi nos voisins anglais l’ont reconnu. C’est pourquoi ils disent « disabled ». Autrement dit, personne à mobilité réduite. C’est déjà un peu mieux.
Cependant, à mon sens les personnes dites « à mobilité réduite », ne le sont pas. Au premier abord, il est évident qu’une personne au physique bien constitué est facilement intégrée dans notre société.
Mais est ce normal ? Je ne pense pas. En effet, nous attachons beaucoup trop d’importance à l’aspect extérieur des personnes et même des choses.
Alors qu’en est-il des qualités humaines telles que l’altruisme, la sincérité, et la générosité? Il est certain que cette jeune fille est bien plus mature et ouverte sur ce qui nous entoure contrairement à une autre du même âge.
Alors, n’aurions nous pas nous aussi un handicap? D’ailleurs ce handicap n’est-il pas bien plus grave et gênant à porter? Je pense donc que le manque de qualités humaines dont peuvent faire preuve des personnes « normales » est un réel handicap.”
Ainsi j’aime les moments passés avec Caroline où le partage est notre richesse.”